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Soutien et pétition pour la régularisation de SENJUR DEMIRALI

13 février 2007

SENJUR restera en France

Bonsoir à tous,

Adyl ABDELHAFIDI vient de me l'annoncer, Senjur Demirali restera en France, annoncé par les services de la préfecture dans l'après-midi. Cet acte signe une victoire indéniable pour tous ceux qui se sont battus pour l'obtention de cette précieuse libération.

Nous remercions tous ceux qui se sont mobilisés durant ces longs mois : le travail a été récompensé.

Voici la démarche :

Senjur conservera tout de même son titre de séjour jusqu'à juin puis sera renouvelé d'un autre d'un an, ensuite trois ans et enfin dix ans. Il peut ensuite être demandé une naturalisation

 



http://www.preparonslechangement.net/dotclear/index.php

http://radiobembarelato.canalblog.com

http://enversmonde.canalblog.com/archives/2007/02/22/4092870.html

http://enroutepour2007.canalblog.com

http://communisme.wordpress.com/2007/02/21/un-ado-en-greve-de-la-faim-pour-la-regularisation-de-senjur/

http://www.saphirnet.info/Un-lyceen-en-greve-de-la-faim_a6045.html

http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=10504

http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,3394823,00-lyceen-greve-faim-pour-camarade-.html

http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=idfcentre&id=070222172332.vhnf6g0s

http://www.educationsansfrontieres.org/article.php3?id_article=4418


D'avance, Merci.

 

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11 février 2007

RESUME DE LA SITUATION DE SENJUR DEMIRALI

N'oubliez surtout pas de signer la pétition en cliquant ici


Senjur est arrivé en France en février 2005.

Il a fui son pays la MACEDOINE pour plusieurs raisons :Né le 9 avril 1988 a SKOPIE en MACEDOINE, Senjur a connu les affres de la guerre civile, situation qui avait amené son frère a quitté son pays pour se réfugier en France, ou depuis il a fondé une famille.

A cette époque SENJUR, enfant d’une dizaine d’années a continue à vivre  chez ses parents jusqu’au jour ou (Senjur a alors12 ans) les militaires albanais occupant cette partie de la Macédoine sont entrés violemment dans la maison de la famille DEMIRALI ; ils ont agressé M DEMIRALI et son fils Senjur. Le père a reçu au niveau du thorax de violents coups de couteau qui l’ont handicapé à vie, quant au jeune SENJUR il a été défiguré lui aussi a coups de couteau,  car il voulu protéger son père. Il a alors été hospitalisé a SKOPJE. Des traces importantes demeurent sur son visage sans parler bien sur du traumatisme psychologique.

Les conditions sociopolitiques ne se sont pas améliorées dans les années qui ont suivi surtout pour la minorité ROM dont ils font partie. Ils sont persécutés quotidiennement par les Albanais. Cette minorité ROM n’est donc en fait pas acceptée par les Macédoniens et de plus est harcelée par les Albanais. (Idéologie de la création de LA GRANDE ALBANIE).

 

A l’age de 16 ans SENJUR arrivé à sa majorité a été appelé à faire un service militaire

Auprès  des Albanais.  Ses parents conscients du danger que courrait leur fils ont fait en sorte que SENJUR rejoigne son frère en lui transférant l’autorité parentale par acte notarié établi à SKOPIE. Il est depuis recherché par la police Albanaise.

Son retour en MACEDOINE signifie l’emprisonnement immédiat et d’après sa famille l’exécution de Senjur.

 

Senjur est actuellement scolarisé à CHATEAUROUX en C.A.P d’électrotechnique.

Il est physiquement et moralement très affecté. Il ne dort plus, ne mange plus et a perdu 15 kilos.

 

M Le Préfet vient de lui accorder un titre provisoire jusqu’au mois de juin 2007. Cela ne résout en rien la problématique de Senjur qui reste un étre humain en danger de mort.

C’est pourquoi nous continuons notre action auprès de M Le PREFET en nous engageant dans un premier temps à subvenir aux besoins financiers de Senjur  et à poursuivre notre soutien par d’autres actions.

 

Senjur ne peut en aucune façon retourner dans son pays.

11 février 2007

COMMUNIQUE DE PRESSE - Une affaire de vie ou de mort

Dans quelques semaines, je fêterai mon 17ème anniversaire civil et mon 1er anniversaire citoyen. Ça veut simplement dire qu’il y a peu de temps que je me mobilise pour les causes qui me paraissent essentielles. En prenant un an de plus, je veux encore pouvoir me regarder dans la glace, être fier de moi et de mes engagements.

Senjur DEMIRALI est scolarisé à CHATEAUROUX. Il a 19 ans. C’est un lycéen, comme moi. La lettre d’expulsion qu’il a reçue en septembre dernier mentionnait qu’il devait partir parce qu’il n’avait aucun moyen de subsistance. C’est faux, son frère réside ici, en assume la charge financière et leurs parents lui ont transféré l’autorité parentale par acte notarié.

Senjur est né le 9 avril 1988 à SKOPIE en MACEDOINE. Un jour, les militaires albanais ont pénétré dans la maison familiale. Ils ont poignardé le père de plusieurs coups de couteau. Senjur alors âgé de douze ans, s’est interposé sans succès et les agresseurs lui ont tailladé le visage au couteau. Le motif ? Certainement leur appartenance à une minorité Rom. Les conditions sociopolitiques ont continué à se détériorer. Majeur à seize ans, Senjur devait faire son service militaire, mais ses parents ont fait en sorte qu’il rejoigne son frère en France. C’était en février 2005. Depuis, il est recherché par la police albanaise et, d’après son frère et ses parents, il risque l’emprisonnement immédiat et la peine de mort.

J’ai organisé une manifestation le mardi 18 décembre pour qu’on empêche qu’arrive l’irrémédiable. Huit cents lycéens ont répondu à l’appel. Résultat : le préfet est passé d’une expulsion immédiate à une expulsion différée à juin 2007. Bien sûr, Senjur aura son CAP, mais est-ce bien nécessaire pour être fusillé ? Ce sursit ne résout rien à ce que vit notre ami qui reste un humain en danger de mort. Nous avons tenté de nous faire entendre encore une fois, mais notre démarche est restée vaine. Le dossier est clos.

J’entame donc une grève de la faim dès lundi matin pour faire corps avec mon camarade. Je resterai dans notre lycée Blaise Pascal. J’ai peur, mais j’ai mesuré la portée de mes actes. Je sais que sans réponse favorable des pouvoirs publics au maintien de Senjur dans notre pays, je risque une altération de ma santé, voire pire. Alors, pour que l’épreuve soit moins difficile, j’invite tous les lycéens et toute la population à démontrer leur soutien à Senjur et à agir selon des formes qu’ils choisiront pour que la préfecture le régularise. Seule cette échéance fera cesser ma grève de la faim.

CONTACT : Adyl ABDELHAFIDI - 06 60 87 70 17

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Soutien et pétition pour la régularisation de SENJUR DEMIRALI
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